En marge de la marche des Organisations Des Droits de l’Homme (ODDH) ce
vendredi 12 décembre 2014, le Mouvement des Jeunes pour la Popularisation de la
bonne Gouvernance (MJPG) a organisé une conférence de presse. Le message
délivré au cours de cette rencontre avec la presse a sonné comme un appel au
sérieux pour l’opposition. Les responsables de ce mouvement ont eu l’occasion
de défendre leur opinion sur le débat des réformes et affirmer leur soutien à
la légalité constitutionnelle.
Les actions actuelles, notamment les marches, menées par l’opposition
pour réclamer les réformes ont fait l’objet de vives critiques. En effet le
mouvement s’interroge sur les manœuvres de l’opposition qui n’ont rien à envier
à un travail de Sisyphe. Cette opposition devrait avoir mieux à faire que de
distraire l’opinion publique.
« L’opposition qui veut l’alternance, qui devrait proposer un projet de société alternatif, passe son temps à occuper la rue, paralysant ainsi les activités économiques, incitant à la désobéissance civile, voilà les méthodes des gens qui aspirent à diriger le Togo » déclare le mouvement.
Attaché aux valeurs républicaines, le MJPG
n’a pas manqué de rappeler à la presse que : « le cadre
constitutionnel et institutionnel créé pour les débats politiques est à
l’Assemblée Nationale ».
Au terme de leur déclaration liminaire, les
associations réunies dans le Mouvement des Jeunes conçoivent la démocratie
comme étant « d’abord et surtout la primauté de l’expression des
suffrages populaires, à travers l’organisation d’élections équitables, justes
et transparentes ».
Pour cette raison, elles estiment que « celui
qui aspire à diriger le Togo doit pouvoir gagner une compétition ouverte, à
égalité de chances, à tous les enfants du pays remplissant les conditions
d’éligibilité ». Par conséquent les associations formant le MJPG
demandent à l’opposition et à tous ceux qui la composent un franc-jeu
de la démocratie qui permettra au peuple de choisir librement son
dirigeant.
Au sujet de la rétroactivité des réformes défendue
par l’opposition, le MJPG a dénoncé une position qui va à l’encontre des
principes fondamentaux de la démocratie. Selon le mouvement cette intention de
faire adopter des lois personnelles à des fins électorales fait des leaders
d’opposition des partisans « d’une démocratie discriminatoire ».
Avec des lois dirigées contre une
personne au lieu d’être générales et impersonnelles, le Togo serait devenu «
une démocratie tronquée, une parodie de démocratie », a précisé la
déclaration.
Il va sans dire donc que le MJPG à travers les
principales lignes de sa déclaration a eu le mérite d’être clair.
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