Les 21 et 28
novembre, parti au pouvoir et opposition verront leurs partisans battre le pavé. D’un coté 8 partis d’opposition
regroupés dans le Combat pour l’alternance politique (CAP 2015) qui veulent
exiger les réformes constitutionnelles, et de l’autre le Mouvement des Jeunes
pour la Popularisation de la bonne Gouvernance (MJPG) ou Majorité silencieuse
qui entend manifester pour défendre la légalité constitutionnelle. Mais à cause
des intentions subversives inavouées de l’opposition, les forces de l’ordre
devront relever le défi du maintien de l’ordre public.
En réalité, après avoir peiné dans la quête d’un candidat
unique, l’opposition à court de stratégie rêve secrètement d’un scénario burkinabè au Togo.
Affaiblie dans le rapport de forces qui l’oppose à la majorité, cette
opposition veut jouer sur le sentiment d’euphorie né de l’insurrection populaire
au Burkina.
Sinon
comment comprendre que ces opposants initient aujourd’hui de nouvelles marches
au lendemain de la révolution au Burkina ? On se rappelle bien que le CST
boudé par certains partis et usé par cinq ans de marches stériles ne donnait
plus vraiment de la voix dans les rues. Ses marches hebdomadaires à la plage
sont de moins en moins suivies par les partisans.
Suite au
soulèvement populaire du Burkina, voilà donc les marcheurs de l’opposition de
retour dans l’espoir d’imiter les burkinabè alors que les réalités du Togo sont
carrément différentes. Incapables de faire la différence dans les urnes ces
leaders de l’opposition commencent à se faire des illusions sur un renversement
de l’ordre constitutionnel qui serait d’ailleurs un coup d’état de la part de
ceux qui se considèrent comme des « forces démocratiques ».
Fidèle à la logique de rébellion et de radicalisme le CAP 2015 refuse de se
montrer raisonnable et s’oppose aux recommandations faites par le gouvernement au
sujet de l’itinéraire de la marche. Le ministre de l’administration
territoriale leur a fait comprendre que l’esplanade du palais des congrès ne
pouvait être un point de chute de la marche pour des raisons de sécurité
publique. Mais les responsables du CAP 2015
ne veulent toujours pas entendre raison. Face à l’étourdissement du CAP
2015, c’est des risques de troubles qui semblent se profiler.
Au-delà de tout les réformes constitutionnelles sont au cœur de la marche
car l’opposition réclame une révision de la constitution avant le scrutin
présidentiel de 2015. Cette démarche démontre l’incohérence de ces partis.
Après avoir boycotté les travaux du CPDC qui ont pourtant abouti à des
propositions pertinentes pour les réformes, les partis du CST et d’arc-en-ciel
ont fait échec au projet de loi constitutionnelle du gouvernement en exigeant
la rétroactivité de la loi au détriment du parti au pouvoir. La loi doit être
impersonnelle mais en voulant une constitution taillée sur mesure et dirigée
contre une personne, l’opposition compromet les chances d’aboutir aux réformes.
La proposition de loi constitutionnelle soumise au parlement ne peut passer
que si la non rétroactivité est admise par l’opposition.
Enfin il ya lieu d’appeler les uns et les autres à la retenue et au sens de responsabilité au cours des manifestations publiques car la liberté de manifester ne doit pas servir de prétexte pour s’adonner aux casses et actes inciviques. L’intégité des biens publics doit être respectée par les manifestants et les contrevenants seront soumis à la rigueur de la loi.
Enfin il ya lieu d’appeler les uns et les autres à la retenue et au sens de responsabilité au cours des manifestations publiques car la liberté de manifester ne doit pas servir de prétexte pour s’adonner aux casses et actes inciviques. L’intégité des biens publics doit être respectée par les manifestants et les contrevenants seront soumis à la rigueur de la loi.
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