vendredi 21 novembre 2014

Tentative de révolution, le reve insensé de l'opposition




Les 21 et 28 novembre, parti au pouvoir et opposition verront leurs partisans battre le pavé. D’un coté 8 partis d’opposition regroupés dans le Combat pour l’alternance politique (CAP 2015) qui veulent exiger les réformes constitutionnelles, et de l’autre le Mouvement des Jeunes pour la Popularisation de la bonne Gouvernance (MJPG) ou Majorité silencieuse qui entend manifester pour défendre la légalité constitutionnelle. Mais à cause des intentions subversives inavouées de l’opposition, les forces de l’ordre devront relever le défi du maintien de l’ordre public. 


En réalité, après avoir peiné dans la quête d’un candidat unique, l’opposition à court de stratégie rêve secrètement d’un scénario burkinabè au Togo. Affaiblie dans le rapport de forces qui l’oppose à la majorité, cette opposition veut jouer sur le sentiment d’euphorie né de l’insurrection populaire au Burkina.

Sinon comment comprendre que ces opposants initient aujourd’hui de nouvelles marches au lendemain de la révolution au Burkina ? On se rappelle bien que le CST boudé par certains partis et usé par cinq ans de marches stériles ne donnait plus vraiment de la voix dans les rues. Ses marches hebdomadaires à la plage sont de moins en moins suivies par les partisans.
Suite au soulèvement populaire du Burkina, voilà donc les marcheurs de l’opposition de retour dans l’espoir d’imiter les burkinabè alors que les réalités du Togo sont carrément différentes. Incapables de faire la différence dans les urnes ces leaders de l’opposition commencent à se faire des illusions sur un renversement de l’ordre constitutionnel qui serait d’ailleurs un coup d’état de la part de ceux qui se considèrent comme des « forces démocratiques ».     

Fidèle à la logique de rébellion et de radicalisme le CAP 2015 refuse de se montrer raisonnable et s’oppose aux recommandations faites par le gouvernement au sujet de l’itinéraire de la marche. Le ministre de l’administration territoriale leur a fait comprendre que l’esplanade du palais des congrès ne pouvait être un point de chute de la marche pour des raisons de sécurité publique. Mais les responsables du CAP 2015  ne veulent toujours pas entendre raison. Face à l’étourdissement du CAP 2015, c’est des risques de troubles qui semblent se profiler. 

Au-delà de tout les réformes constitutionnelles sont au cœur de la marche car l’opposition réclame une révision de la constitution avant le scrutin présidentiel de 2015. Cette démarche démontre l’incohérence de ces partis.

Après avoir boycotté les travaux du CPDC qui ont pourtant abouti à des propositions pertinentes pour les réformes, les partis du CST et d’arc-en-ciel ont fait échec au projet de loi constitutionnelle du gouvernement en exigeant la rétroactivité de la loi au détriment du parti au pouvoir. La loi doit être impersonnelle mais en voulant une constitution taillée sur mesure et dirigée contre une personne, l’opposition compromet les chances d’aboutir aux réformes.

La proposition de loi constitutionnelle soumise au parlement ne peut passer que si la non rétroactivité est admise par l’opposition.    
Enfin il ya lieu d’appeler les uns et les autres à la retenue et au sens de responsabilité au cours des manifestations publiques car la liberté de manifester ne doit pas servir de prétexte pour s’adonner aux casses et actes inciviques. L’intégité des biens publics doit être respectée par les manifestants et les contrevenants seront soumis à la rigueur de la loi.



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